MasterCard et Visa ont toujours rivalisé et cherché à dominer le marché des cartes de paiement. Le développement rapide des startups spécialisées en technologies financières (fintech) en particulier les néobanques réoriente cette rivalité. Les startups digitales et leurs produits sont de plus en plus préférés aux banques traditionnelles. D’où l’intérêt croissant des fournisseurs de cartes pour les partenariats avec ces Revolut et Mastercardstartups. Révolut est un géant des fintech, raison pour laquelle Visa et MasterCard veulent chacun en être le partenaire prisé.
Revolut : la néobanque en expansion
Les domaines des transactions par carte et commerce en ligne connaissent un essor phénoménal depuis quelques années. Revolut est une néobanque basée à Londres en Angleterre. Elle est non seulement spécialisée dans les applications financières, mais aussi exploitante de cartes de paiement et retrait. Autrement dit, Revolut offre les services bancaires traditionnels via des interfaces d’applications mobiles astucieuses.
L’un des objectifs de l’entreprise est de grandir au point de valoir une somme entre 5 et 10 milliards de dollars. Pourtant Revolut est actif depuis seulement 4 ans. Il s’est déjà spécialisé en échange de devise et de stock, courtage (brokerage) de cryptomonnaie ainsi que les paiements peer-to-peer. C’est une startup dont le nombre de clients s’élève à 8 millions. Plus du 1/8 des clients ont recours aux produits ou services de Revolut au quotidien.
En Europe, la compétition avec Revolut est le fait de N26 et Monzo. Autant que Revolut, elles cherchent toutes à pénétrer, voire dominer d’abord le marché américain, puis mondial. Les sociétés Visa et MasterCard quant à elles ont réalisé des bénéfices de plus de 30 % cette année. Capitalisant ainsi des centaines de milliards de dollars. Elles sont ainsi devenues des dauphins au sein de la finance mondiale. La virtualisation massive des transactions est un avantage de taille pour les startups comme Revolut. Cela augmente l’intérêt des fournisseurs de cartes tels que Visa et MasterCard de s’associer à ces startups, au grand bonheur de ces dernières.
Revolut et MasterCard
MasterCard est une entreprise spécialisée en production de cartes de crédit et de paiement/retrait. Les cartes de cette marque sont présentes dans 210 pays. Vu l’évolution croissante du besoin de faire des opérations sur le Net, MasterCard s’impose de plus en plus comme un monstre de sa filière. Ses parts de marché avoisinent 36 millions de points d’acceptation. Les cartes de crédit MasterCard viennent généralement avec plusieurs avantages. Toutes les cartes MasterCard offrent une certaine assurance pour les achats, une sécurité croissante, et des expériences uniques.
Quant à Revolut, pour son lancement aux États-Unis, elle a déclaré vouloir se servir des produits MasterCard. En ce qui concerne les cartes à délivrer en Europe, la moitié sera fournie par MasterCard puis le reste par Visa. Au sein de l’Union européenne, Revolut est accréditée par la Banque Centrale de Lituanie. Elle compte par ailleurs s’allier à une banque américaine dès son lancement aux États-Unis.
Revolut et Visa
Visa est la marque d’une entreprise financière. Elle est présente dans 160 pays et 26 millions de points de vente et/ou distributeurs de billets (ATM) partout dans le monde. Les cartes visa existent sous plusieurs formes et modèles, toutes utiles, mais avec des possibilités différentes. 44 millions est le nombre de cartes Visa actuellement en circulation. Selon que son usage soit en ligne ou au niveau des banques physiques, certaines cartes Visa et les offres annexes diffèrent.
Face à l’avance apparente de MasterCard, Visa annonce un partenariat en négociation avec Revolut qui est actuellement à la conquête de 24 nouveaux marchés. Les cartes de la marque sont appréciées et utilisées par un grand nombre. En fait, Visa envisage de s’arracher progressivement une part du marché américain déjà dominé par MasterCard. En plus, Revolut a déclaré que 75 % de ses cartes hors de l’Europe seront de la marque Visa. Cette marque essaie aujourd’hui de se rattraper après avoir longtemps lorgné la vague des technologies financières au cours de sa genèse.